Chasse traditionnelle à la glu

Sur plus d’un million de chasseurs en activité en France, 5 500 pratiquent la capture à la glu dans 5 départements du Sud-Est. L’impact de cette chasse est de 0.001% des oiseaux capturés au regard de leur population totale en Europe (source IMPCF : Institut méditerranéen du patrimoine cynégétique et faunistique) et encore ils sont relâchés ensuite.

Les anti-Chasse lancent une polémique infondée

Depuis quelques jours, les chasses traditionnelles – dont la capture à la glu – sont dans le collimateur du Référendum d’Initiative Partagée (RIP) et des anti-chasse alors que la Fédération Nationale des Chasseurs ne cesse de défendre une chasse réglementée, contrôlée et durable, c’est-à-dire moderne.

Ces polémiques sur ce type de chasse sont infondées : la capture à la glu est tout à fait légale et les quotas capturés respectent les conditions de dérogation spécifique prévues par la directive européenne « oiseaux » dès lors que ces prélèvements sont limités à 1% de la mortalité annuelle des populations d’oiseaux, et que ceux-ci sont opérés au titre d’une tradition, dans des conditions strictement contrôlées.

Par ailleurs, la pratique de la chasse doit être évaluée dans sa globalité. L’ensemble des prélèvements est à comparer aux externalités positives de l’action des chasseurs sur la conservation des biotopes par exemple. Ainsi, l’action de la chasse peut s’avérer davantage durable que son absence puisqu’elle permet de préserver la biodiversité !

Il est clair qu’aujourd’hui, les anti-chasse veulent s’attaquer aux chasses traditionnelles qui sont un héritage séculaire pour s’en prendre à la chasse française.
Willy Schraen, Président de la Fédération Nationale des Chasseurs