Le réseau associatif de la chasse se mobilise en faveur de la biodiversité au travers d’actions de terrain concrètes comme des restaurations de zones humides, des plantations de haies, des couverts d’intérêts faunistiques et floristiques ou encore des systèmes anti-collisions pour la faune sauvage sur le bord des routes.

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des actions menées par les fédérations de chasseurs sur la carte ci-dessous qui présentent à la fois les projets issus du dispositif éco-contribution mais aussi tous les autres.

Suivi de la mortalité routière et par noyade sur le département mosellan, mise à jour des bilans antérieurs (1998 et 2004), réflexion au regard des trames vertes et bleues, propositions d’actions.

Le projet consiste à renforcer l’implication de la FDC57 dans la connaissance des zones de conflits avec les infrastructures de transport (routes et canaux en particulier) et donc pour la connaissance des corridors biologiques et de leur fonctionnalité. Le projet est prévu en 2 phases consécutives
– Une phase de mise en place de l’outil informatique (application Vigifaune) et d’identification d’un réseau de correspondants et d’observateurs qui aboutiront aux premiers relevés de données (c’est l’objet de la présente demande de financement – durée estimée 18 mois) ;
– Une phase de déploiement centrée sur la collecte de données (demande ultérieure – durée estimée 18 mois).

La première phase s’articule autour de plusieurs axes.
Le premier axe de travail s’appuie sur le déploiement sur le département de l’outil Vigifaune créé en 2017 pour la saisie des cas de mortalité de la faune sauvage causés par les infrastructures de transport par la FRC AURA. A noter que l’élargissement des fonctionnalités de Vigifaune permet maintenant la saisie d’observations occasionnelles d’animaux sur le territoire (vivant ou mort). Cette évolution sera de nature à renforcer l’intérêt pour le dispositif. Une campagne d’animation et d’accompagnement sera mise en place pour identifier des correspondants locaux et des observateurs et assurer leur formation à l’outil.
Le deuxième axe est le traitement des données de collisions, leur synthèse et la communication aux partenaires intéressé (Cerema, Conseil départemental, DREAL dans le cadre du SINP) avec une phase de validation et, le cas échéant, de vérification. Cette action est particulièrement stratégique car elle permet de contribuer aux différents travaux déjà existants, de valoriser des travaux antérieurs portés par la Fédération et d’œuvrer en vue de l’atteinte des objectifs du SRADDET dont la DREAL s’est déjà saisie (voir stages déjà réalisés). Il est à prévoir un laps de temps entre le lancement du projet, l’appropriation de l’application par ses utilisateurs et donc la constitution du réseau de correspondants et d’observateurs. Il est estimé que les données récoltées ne seront significatives en quantité au mieux sur la seconde moitié des 18 mois que compte la phase 1. Ainsi, même s’il est prévu une diffusion des données dès l’issue de cette première phase, cette diffusion ne prendra réellement son sens qu’à l’issue de la seconde phase de 18 mois elle aussi.

Cet ensemble d’actions vise à apporter une contribution déterminante de la Fédération à la connaissance des zones à enjeux pour le maintien de la fonctionnalité des corridors biologiques vis à vis des infrastructures linéaires de transport existantes ou en projet, et à la recherche de solutions techniques d’évitement / de résorption de conflits entre les axes de déplacement de la faune.
A l’issue de la première phase du projet, le réseau doit être en place et fonctionnel et les premières données doivent être bancarisées. A l’issue des deux phases du projet, les résultats obtenus doivent permettre une comparaison entre l’état des zones de conflits qui sera déterminé en 2023-2024 et ce qu’il était en 2004. Les résultats serviront à alimenter la démarche initiée par la DREAL en 2021 autour de la priorisation des zones de conflits à résorber et à proposer un plan d’actions ou à compléter les réflexions existantes. Si ces productions marqueront la clôture du projet technique, elles ne constitueront pas la fin de la démarche globale d’implication de la Fédération tant sur la question des ruptures des corridors, qui devront faire l’objet de réflexion et d’actions complémentaires quant à leurs résolutions, que sur les questions de la connaissance générale de la faune au travers de l’outil mis en place.

2 programmes pour agir au quotidien pour la biodiversité

La nature est dans l’ADN des chasseurs, ils se sont dotés de programmes collaboratifs pour agir au service de l’environnement, quantifier leurs actions, les faire connaître et profiter d’un échange d’expérience.

L’application Cyn’action biodiv, lancée en 2016, a fait les preuves de son utilité. Elle permet à tout un chacun de savoir ce qu’il se passe de positif au service de la biodiversité à côté de chez lui, par l’implication directe des chasseurs.

Le dispositif « Eco-contribution » créé par la loi chasse de juillet 2019 est une dotation obligatoire des chasseurs assortie à un soutien de l’État dans le but de financer la mise en œuvre d’actions concrètes, proposées par les Fédérations de chasseurs au service de la biodiversité. Ces projets, sélectionnés sur dossiers sont évalués en totale transparence tout au long de leur mise en œuvre.

Métropole
  • Opération J'aime la Nature Propre

    Cette opération participative de nettoyage de la nature portée par la FNC va bien au-delà d'un objectif environnemental. Ce dispositif a aussi vocation à favoriser les échanges entre usagers de la nature.

  • Hirondelles et biodiversité

    L’opération Hirondelles et biodiversité née dans le but de les recenser et de les protéger se décompose en 3 actions : recenser, aménager, sensibiliser.

  • Tableau de bord

    Les chasseurs, parce qu’ils chassent, parce qu’ils sont propriétaires terriens ou gestionnaires d’espaces et passionnés par les territoires sur lesquels ils vivent, s’investissent dans la conservation de la nature et agissent pour la biodiversité.

  • Chevreuil brocard dans un champs de fleurs

    Les actions Cyn’Actions Biodiv

    L’engagement des fédérations en faveur de la biodiversité ne faiblit pas, renforçant la place des chasseurs comme premiers écologistes de France.

  • bébé oiseau chasseur mesure mobile

    Études scientifiques des chasseurs en faveur de la faune

    La transition de la chasse de l’ère de la cueillette à l’ère moderne de la gestion des espèces, a conduit le monde cynégétique à connaître de façon scientifique les espèces gibier et le fonctionnement de leur population.

  • Éco-contribution des chasseurs

    A l’initiative de la FNC, la loi chasse du 24 juillet 2019 a créé un fonds biodiversité abondé par une éco-contribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité.

  • Un chevreuil brocard dans un champs

    Le programme Agrifaune

    Les chasseurs français se sont engagés depuis de nombreuses années vers la pratique d'une chasse durable et ont développé de nombreux partenariats avec d'autres gestionnaires de la nature comme les agriculteurs et les forestiers.

  • éducation à la nature enfant et chien de chasse

    Education à la nature

    Connaître la perdrix, savoir observer le chevreuil et prendre conscience de l’importance des haies et des mares, tels sont quelques objectifs du site Internet EKOLIEN en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité.

  • oiseau avec son bec dans ses plumes

    Gestion adaptative

    Concept innovant en Europe, la gestion adaptative consiste à ajuster les prélèvements d’une espèce selon l’état de sa population et sa dynamique.

  • Un sanglier dans un champs cultivé dégâts de gibier

    Dégâts de gibier

    La faune sauvage peut constituer une nuisance pour la production agricole en mettant à mal les cultures et les récoltes. C'est notamment le cas du grand gibier, principalement sangliers, cerfs élaphes et chevreuils.