« Avec l’écocontribution, la nature gagne toujours »

L’écocontribution est un engagement exemplaire au service de la biodiversité.
Une démarche rigoureuse et sérieuse
Il l’est d’abord, parce que tous les projets proposés par l’ensemble des Fédérations des chasseurs du territoire national y compris les DOM-TOM sont instruits et validés par l’Office Français de la Biodiversité. C’est une garantie de sérieux, de rigueur scientifique et d’intérêt écologique.
Ensuite, parce qu’une convention signée entre la Fédération nationale des chasseurs et l’Office français de la biodiversité garantit que chaque projet respecte un cahier des charges précis.
L’année 2025 marque la 5e année de fonctionnement de l’écocontribution. Et les résultats sont éloquents : 172 nouveaux projets ont été déposés et validés par l’OFB en 2024.
Chaque trimestre, une nouvelle vague de projets est déposée par les FDC et, parallèlement, ces fédérations rendent compte de ce qui a été réalisé dans les 18 mois précédents. Cette mécanique bien rodée illustre la rigueur et le sérieux de cette démarche.
Des chiffres qui parlent d'eux-même
Plus de 32 000 communes sont aujourd’hui concernées par l’écocontribution. C’est cette proximité et ce maillage territorial, qui permet d’obtenir ces résultats remarquables.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 416 000 hectares d’infrastructures agroécologiques implantés, 1 750 kilomètres de haies, buissons et arbres isolés plantés, 404 protocoles scientifiques menés sur la faune sauvage et plus de 42 500 sorties de terrain pour l’expertise et le suivi.
Ces chiffres, ce sont autant d’habitats restaurés, de corridors écologiques reconstitués, d’espèces mieux connues et mieux protégées. C’est la preuve que lorsque l’on réunit l’État, les chasseurs, les collectivités et le monde rural, on peut agir efficacement et durablement pour la biodiversité.
L’écocontribution : bien plus qu’une histoire de financement
On évoque souvent – et c’est bien légitime – les 10 euros apportés par l’État pour chaque validation de permis dans le cadre de l’écocontribution. Mais on oublie trop souvent de rappeler que les chasseurs eux-mêmes contribuent à hauteur de 5 euros, soit près de 5 millions d’euros par an. Qui peut en dire autant en matière de contribution volontaire et pérenne à la biodiversité ?
L’écocontribution est donc bien plus qu’une histoire de financement. Elle vient également souligner les actions déjà menées au service de la nature, depuis des années par les Fédérations des chasseurs, leurs compétences et leur responsabilité.
Avec l’écocontribution, nous faisons la démonstration que la « conservation par l’usage », cette idée qui veut qu’un milieu naturel se maintient mieux s’il est utilisé de façon durable que laissé à l’abandon, n’est pas un slogan, mais une réalité. N’en déplaise à tous les écologistes démagogues. Et ils sont, hélas, nombreux !
L’écocontribution est un levier d’action, une dynamique partagée, une preuve de responsabilité.
Il faut poursuivre cet élan avec fierté et détermination. Car chaque haie plantée, chaque mare restaurée, chaque protocole scientifique réalisé, est un pas supplémentaire pour transmettre aux générations futures une biodiversité plus résiliente.
L’écocontribution est la preuve que lorsque l’État, les chasseurs et les territoires travaillent main dans la main, la nature gagne toujours.

Ecocontribution : Comment les chasseurs préservent-ils la biodiversité ?
A l’initiative de la FNC, la loi chasse du 24 juillet 2019 a créé un fonds biodiversité dans le cadre du nouvel Office Français de la Biodiversité (OFB). Ce fonds est abondé par une éco-contribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité.

Ecocontribution : le dispositif franchit le cap du 1000ᵉ projet
Depuis sa mise en place, l'écocontribution a permis de financer des projets concrets de protection et de restauration des milieux naturels partout en France.