Sanglier dans l'eau chasse

Cette AG était nécessaire au vu de l’augmentation significative des dégâts de sanglier cet été, notamment dans le sud-ouest, et de l’indemnisation qui en est liée avec la difficulté pour certaines fédérations de continuer à payer. Elle a également été marquée par un vrai dialogue, franc, direct et sincère avec les organisations agricoles, ce qui est sans doute une grande première.

Photo Willy Schraen Président de la FNC chasse
Christiane Lambert Présidente de la FNSEA
photo Didier Guillaume
Photo Emmanuelle Wargon
photo Alain Péréa député France
Photo Pascal FDSEA
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Willy Schraen, président de la FNC

« L’indemnisation des dégâts représente une enveloppe de 80 millions d’euros par an payée intégralement par les seuls chasseurs, quand notamment 30 % des territoires sont pas ou peu chassés. Ce qui appelle une responsabilité financière élargie à d’autres acteurs.»

Christiane Lambert, présidente de la FNSEA

« Je salue votre souhait de faire vivre le dialogue entre les différents acteurs de la ruralité. Rien ne doit pouvoir nous éloigner. Nous devons améliorer le dispositif d'indemnisation pour éviter que chaque partie ne soit soumise à des tensions économiques insupportables.»

Didier Guillaume, ministre de l'Agriculture

« Réduire drastiquement les dégâts du gibier en agriculture et en forêt est un enjeu de taille. Les chiffres donnent le vertige. Les chasseurs ont un rôle de régulation à jouer qui repose sur la coopération avec les agriculteurs, les forestiers et les chasseurs.»

Emmanuelle Wargon, ministre de l'écologie

« La situation n'est plus tenable pour les chasseurs et les agriculteurs. Il est essentiel que nous puissions établir un diagnostic partagé et mener une réflexion commune. Ensemble, nous trouverons des solutions.»

Alain Péréa, Président du groupe chasse au Sénat

« Nous avons l'obligation d'aborder globalement le sujetdes dégâts mais aussi celle de la chasse et de l'agriculture en y intégrant les sujets du petit gibier, de l'habitat et de la biodiversité. Les chasseurs et les agriculteurs doivent s'accorder sur un plan de gestion du territoire et de l'habitat afin de bien gérer la question des populations de sangliers.»

Pascal Ferey, membre du bureau de l'APCA

« La question du réchauffement climatique a un impact sur l'augmentation des portées de sangliers. Il faudrait s'intéresser à ces mutations profondes. Nous devons travailler à l'élaboration commune d'une véritable politique de régulation des populations et d'indemnisation des dégâts de gibier.»
  • 98%

    des présidents de fédérations ont souhaité donner le mandat au bureau et au Conseil d’administration de la FNC afin de réformer le système

  • 90%

    des présidents de fédérations ont souhaité disposer d’une boîte à outils « sangliers » dans laquelle ils pourront utiliser de nouvelles mesures de gestion à leur initiative