Le chasseur respecte l’animal dans la vie comme dans la mort !

Depuis quelques jours, certains ont jeté l’opprobre sur toute une communauté, en diffusant une vidéo tournée lors d’un concours canin.
Comme à chaque fois, les images de ce faisan blessé dont on a abrégé les souffrances, ont été sorties de leur contexte, puis amplifiées par ces nouveaux marchands d’indignation.
Ces soi-disant lanceurs d’alerte n’ont qu’un but : fragiliser la chasse et tout ce qui s’y rattache : nos traditions, nos chiens, notre connexion avec le vivant et la nature.
Mais qui ces images ont pu choquer ? Une société dont le rapport à l’animal évolue.
Mais qui ces images ont pu choquer ? Une société qui ne supporte plus la mort, qui la cache, qui la nie, comme si elle n’existait plus alors qu’elle se rappelle hélas à nous avec des conflits meurtriers à nos portes.
Les chasseurs, eux, l’acceptent avec lucidité et respect, parce qu’ils savent que la mort d’un animal participe à l’équilibre du vivant. Refuser de la voir, c’est refuser de comprendre la nature.
La chasse dont l’aboutissement est – mais jamais assurément – la mise à mort de l’animal, n’est pas de la maltraitance : c’est son exact contraire.
C’est une pratique encadrée, fondée sur la connaissance, la maîtrise et le respect. La maltraitance, c’est la cruauté inutile, l’indifférence à la douleur, des comportements aux antipodes de nos valeurs.
Je le dis avec force : le chasseur respecte l’animal dans la vie comme dans la mort.

La polémique autour du concours Field Trial d’Escource, illustre ce décalage grandissant entre ceux qui vivent la nature et ceux qui la commentent derrière des écrans.
Ces concours canins ne sont pas des spectacles : ce sont des épreuves de haut niveau, où l’on évalue le travail, l’obéissance et la passion du chien. Ils témoignent d’un savoir-faire unique, reconnu dans le monde entier.
Et oui, pour un chien de chasse, il n’y a pas d’amélioration possible sans confrontation au réel, sans rapport au gibier, sans acte de chasse. C’est une évidence que seule la mauvaise foi peut nier.
J’adresse tout mon soutien aux organisateurs de concours de chiens de chasse et à leurs candidats.
Si la société change, je demeure convaincu qu’elle a de plus en plus besoin de réalités ancrées, loin d’une vision faussée d’une nature de carte postale, où tout ne serait que douceur et harmonie.
Nous, chasseurs, continuerons à défendre la réalité d’une nature où la vie et la mort se répondent sans cesse. Parce qu’elle n’a pas besoin d’idéologues, mais, comme les chasseurs, d’hommes et de femmes de terrain.

Les modes de chasse en France
Les chasseurs Français ont su développer et maintenir au fil des siècles une incroyable diversité dans la pratique de la chasse.

Tout savoir sur les chiens de chasse
Les Français aiment les chiens, c’est un fait. Notre pays en compte 8 millions, de 330 races différentes. Sur ces 8 millions de compagnons, la moitié sont des chiens de chasse répartis en 150 races différentes. Si tous ne chassent pas - l’immense majorité exerce ses talents dans nos plaines, bois, marais et montagnes.