Puisque le dialogue et la définition de solutions construites, privilégiés par les responsables agricoles et cynégétiques n’ont finalement comme écho qu’un manque de considération et de respect des éleveurs, la profession agricole et la fédération départementale des chasseurs ont décidé de quitter le Comité loup.

Le loup détruit l’économie pastorale

Le loup est une source d'usure psychologique des éleveurs, des bergers et de leurs familles.

En plus de 25 ans de présence du loup, les éleveurs ont subi une dégradation inacceptable de leurs conditions de vie et de travail qu’aucune autre profession n’accepterait. Nous l’avons toujours affirmé : la présence du loup est incompatible avec le pastoralisme et met gravement en danger la vie de nos montagnes. Par ailleurs, l’impact sur la faune sauvage devient également de plus en plus inquiétant.

Les éleveurs ont malgré tout – contraints et forcés – essayé de s’adapter en adoptant les mesures de protection imposées par l’État. Celles-ci génèrent des surcoûts à la charge des éleveurs et un travail supplémentaire.

Le loup détruit l’économie pastorale. Il est aussi source d’une usure psychologique des éleveurs, des bergers et de leurs familles.

Le seuil de viabilité de l’espèce à 500 spécimens, fixé au niveau national par le plan loup 2018/23, a été largement dépassé. La profession agricole et le monde de la chasse ne supportent plus le comportement de l’administration, non seulement inefficace, mais militante.

  • Comment accepter la stratégie d’obstruction du Préfet Coordonnateur pour l’intervention des chasseurs pour les tirs et l’intervention des louvetiers ?
  • Comment admettre des comptages du nombre de loups volontairement sous-estimés par l’Office Français de la Biodiversité alors que le nombre de spécimens (indices objectifs à la clé) croît d’une manière démesurée dans le département ?
  • Comment rester calmes face à des fonctionnaires qui n’hésitent pas à prendre position pour le loup en s’affranchissant des règlements en place ?
  • Comment ne pas réagir face à l’inertie volontaire de l’Etat qui joue la montre pour apporter des réponses et surtout des solutions aux demandes qui lui sont faites ?
  • Pourquoi ne pas donner aux éleveurs et aux chasseurs les outils efficaces pour protéger les troupeaux (caméras thermiques, lunettes thermiques) ?

Aujourd’hui, la profession agricole dénonce le comportement inacceptable de l’administration dans la gestion du loup

Les effectifs de loups doivent s'adapter localement aux contextes agricoles, touristiques et cynégétiques.

Tel que l’a dit notre Président de la République il y a quelques mois face à un autre péril : « aujourd’hui nous sommes en guerre ! » Puisque le dialogue et la définition de solutions construites, privilégiés par les responsables agricoles et cynégétiques n’ont finalement comme écho qu’un manque de considération et de respect des éleveurs, la profession agricole et la fédération départementale des chasseurs ont décidé de quitter le Comité loup.

L’État et ses alliés environnementalistes sont les fossoyeurs de la biodiversité et du cadre de vie des Haut-Savoyards créés par des générations de paysans.

Nous interpellons le Gouvernement pour qu’il affiche une position claire, en dehors de toute pression des ONG environnementales, et que son administration respecte les textes en vigueur et soit en capacité de s’adapter aux réalités des territoires. Aujourd’hui, la profession agricole affiche son ras-le-bol, son usure, prend acte du comportement inacceptable de l’administration dans la gestion du loup. Il est de notre responsabilité de permettre aux éleveurs, à leurs familles et salariés de retrouver une activité pastorale sereine.

Chasseurs et agriculteurs souhaitons que les effectifs de loups soient adaptés localement aux contextes agricoles, touristiques et cynégétiques.

L’avenir de la montagne en dépend !

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