Le réseau associatif de la chasse se mobilise en faveur de la biodiversité au travers d’actions de terrain concrètes comme des restaurations de zones humides, des plantations de haies, des couverts d’intérêts faunistiques et floristiques ou encore des systèmes anti-collisions pour la faune sauvage sur le bord des routes.

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des actions menées par les fédérations de chasseurs sur la carte ci-dessous qui présentent à la fois les projets issus du dispositif éco-contribution mais aussi tous les autres.

Amélioration de la transparence pour la faune sauvage à titre expérimental sur plusieurs tronçons particulièrement accidentogènes du Canal du Nivernais et du Canal latéral à la Loire

Dans le contexte territorial français, la loi de 1976 sur les études d’impact, puis les lois Grenelle dans les années 2000 ont établi un cadre réglementaire de plus en plus exigeant sur les Infrastructures de Transports. Ce cadre d’études a favorisé l’émergence de nouvelles pratiques d’ingénierie visant à la transparence écologique des ITT suivant la règle de l’Evitement-Réduction-Compensation (ERC). Le Schéma National des Infrastructures de Transports (SNIT) insiste sur la réduction de l’empreinte environnementale du système de transport afin de favoriser et préserver la biodiversité. Cela consiste à limiter le plus possible la fragmentation des espaces naturels en lien avec le développement des infrastructures, et pour les infrastructures existantes, à reconstituer là où cela est nécessaires, les transparences écologiques. Dans cette perspective, des actions sont inscrites dans le schéma, dont :
– « des actions visant à reconstituer (…) les transparences écologiques des secteurs à enjeux. Cette action répond également à la politique nationale Trame Verte et Bleue visant au maintien des continuités écologiques. Il s’agit par exemple de mettre en place (…) des réseaux, des passages à faune et des ouvrages de transparence. »
Aujourd’hui, le déplacement de la faune sauvage peut être perturbé voire même interrompu par différents obstacles comme une route, une voie ferrée, etc… Le département de la Nièvre est traversé sur quasiment toute sa longueur par le canal du Nivernais et par le canal latéral à la Loire sur une petite partie au sud-ouest. Ces canaux sont gérés par les Voies Navigables de France (VNF). Cela fait plusieurs années qu’il est assez fréquent de retrouver des cadavres d’animaux dans ces deux canaux. La FDC58 a donc lancé en 2019 une enquête auprès de 70 territoires (résultats joints à la présente fiche). Cela avait pour objectif de cibler le type d’espèces et le nombre d’individus concernés. L’enquête a montré que les chevreuils (57%) et les sangliers (29%) étaient les espèces les plus touchées et que les zones les plus impactées traversées souvent un massif forestier. En effet, 94 chevreuils et 42 sangliers ont été retrouvés noyés sur l’année cynégétique 2018/2019. Les autres espèces touchées sont : le renard (7), le blaireau (12), le chien (1), le lièvre et les grands cervidés. On retrouve également des espèces protégées comme le hérisson, l’écureuil ou encore le chat domestique. Ces résultats n’apparaissent pas dans l’enquête et sont des recueils des agents de VNF.

Partenaires : VNF (Voies Naviguables de France), les chasseurs des CTL (Comités Techniques Locaux) concernés, Conseil Départemental, FRC/FNC, OFB et l’entreprise SARL TOURLIER pour les travaux.

Ce projet est notamment mis en œuvre dans le cadre de l’écocontribution avec le soutien financier de l’OFB et de la FNC.

La première année donne des résultats très positifs. En effet, nous avons pu créer 6 aménagements sur le canal latéral à la Loire. Nous avons donc installé 6 pièges photographiques pour assurer le suivi des aménagements. Au total, nous avons récolté environ 300 photos/vidéos d’animaux sauvages. Sur l’ensemble des clichés étudiés, nous avons 19 chevreuils sortant de l’eau par l’un des aménagements, ainsi que 2 blaireaux. C’est potentiellement 21 individus sauvés de la noyade.

Nous allons renouveler cette action pour la deuxième année du projet, mais sur le Canal du Nivernais. Il n’y aura pas de réelles différences avec la première année, si ce n’est que nous allons transformer d’anciens aménagements créés par VNF à l’époque, en enrochement. Cela nous permettra d’avoir un champ d’action beaucoup plus large et à moindre coût.

2 programmes pour agir au quotidien pour la biodiversité

La nature est dans l’ADN des chasseurs, ils se sont dotés de programmes collaboratifs pour agir au service de l’environnement, quantifier leurs actions, les faire connaître et profiter d’un échange d’expérience.

L’application Cyn’action biodiv, lancée en 2016, a fait les preuves de son utilité. Elle permet à tout un chacun de savoir ce qu’il se passe de positif au service de la biodiversité à côté de chez lui, par l’implication directe des chasseurs.

Le dispositif « Eco-contribution » créé par la loi chasse de juillet 2019 est une dotation obligatoire des chasseurs assortie à un soutien de l’État dans le but de financer la mise en œuvre d’actions concrètes, proposées par les Fédérations de chasseurs au service de la biodiversité. Ces projets, sélectionnés sur dossiers sont évalués en totale transparence tout au long de leur mise en œuvre.

Métropole
  • Opération J'aime la Nature Propre

    Cette opération participative de nettoyage de la nature portée par la FNC va bien au-delà d'un objectif environnemental. Ce dispositif a aussi vocation à favoriser les échanges entre usagers de la nature.

  • Hirondelles et biodiversité

    L’opération Hirondelles et biodiversité née dans le but de les recenser et de les protéger se décompose en 3 actions : recenser, aménager, sensibiliser.

  • Tableau de bord

    Les chasseurs, parce qu’ils chassent, parce qu’ils sont propriétaires terriens ou gestionnaires d’espaces et passionnés par les territoires sur lesquels ils vivent, s’investissent dans la conservation de la nature et agissent pour la biodiversité.

  • Chevreuil brocard dans un champs de fleurs

    Les actions Cyn’Actions Biodiv

    L’engagement des fédérations en faveur de la biodiversité ne faiblit pas, renforçant la place des chasseurs comme premiers écologistes de France.

  • bébé oiseau chasseur mesure mobile

    Études scientifiques des chasseurs en faveur de la faune

    La transition de la chasse de l’ère de la cueillette à l’ère moderne de la gestion des espèces, a conduit le monde cynégétique à connaître de façon scientifique les espèces gibier et le fonctionnement de leur population.

  • Éco-contribution des chasseurs

    A l’initiative de la FNC, la loi chasse du 24 juillet 2019 a créé un fonds biodiversité abondé par une éco-contribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité.

  • Un chevreuil brocard dans un champs

    Le programme Agrifaune

    Les chasseurs français se sont engagés depuis de nombreuses années vers la pratique d'une chasse durable et ont développé de nombreux partenariats avec d'autres gestionnaires de la nature comme les agriculteurs et les forestiers.

  • éducation à la nature enfant et chien de chasse

    Education à la nature

    Connaître la perdrix, savoir observer le chevreuil et prendre conscience de l’importance des haies et des mares, tels sont quelques objectifs du site Internet EKOLIEN en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité.

  • oiseau avec son bec dans ses plumes

    Gestion adaptative

    Concept innovant en Europe, la gestion adaptative consiste à ajuster les prélèvements d’une espèce selon l’état de sa population et sa dynamique.

  • Un sanglier dans un champs cultivé dégâts de gibier

    Dégâts de gibier

    La faune sauvage peut constituer une nuisance pour la production agricole en mettant à mal les cultures et les récoltes. C'est notamment le cas du grand gibier, principalement sangliers, cerfs élaphes et chevreuils.