Le réseau associatif de la chasse se mobilise en faveur de la biodiversité au travers d’actions de terrain concrètes comme des restaurations de zones humides, des plantations de haies, des couverts d’intérêts faunistiques et floristiques ou encore des systèmes anti-collisions pour la faune sauvage sur le bord des routes.

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des actions menées par les fédérations de chasseurs sur la carte ci-dessous qui présentent à la fois les projets issus du dispositif éco-contribution mais aussi tous les autres.

Optimisation d’un protocole d’évaluation de la qualité de zones humides et déploiement opérationnel de ce protocole sur les zones humides bretonnes

Le projet propose le développement d’une méthode facile à mettre en place pour la capture d’espèces à enjeux, telles que les vertébrés et les invertébrés. L’échantillonnage est complété par la prise de données environnementales essentielles sur la qualité de l’eau. Les acteurs bretons de la gestion des milieux humides bénéficieront à la fin du projet d’un outil adapté, simple et peu coûteux pour sa mise en œuvre.
L’utilisation de filets pliants, type verveux, permet d’échantillonner tous les habitats aquatiques, surtout les moins profonds tels que les fossés et les prairies inondées. Ces filets sont également très performants pour la capture des espèces les plus difficiles comme les macro-invertébrés et les poissons. Cette méthode se révèle très efficace pour détecter les amphibiens, les espèces à faible effectif ou encore les espèces exotiques.

L’idée du projet est de standardiser la méthode puis de la déployer auprès des quatre fédérations bretonnes de chasse. A terme, l’objectif est qu’elle soit utilisée dans d’autres espaces naturels et par d’autres structures à vocation naturaliste.

Il n’existe aucune méthode de référence pour le suivi des communautés aquatiques dans leur globalité, des milieux lentiques et des zones humides temporaires. Les nasses sont les seuls outils qui permettent de capturer à la fois les poissons, les amphibiens et les macro-invertébrés.

Pour cette méthode, nous avons également cherché à optimiser la collecte des données par l’utilisation d’une application, pour dispositif mobile, développée en interne. L’objectif est de communiquer l’information en temps réel, du terrain à la base de données et de pouvoir transmettre ces données aux bases régionales (Observatoires des amphibiens en cours de constitution) et nationales (INPN) pour compléter le niveau de connaissance disponible considéré comme « à peine suffisant » pour les batraciens et insuffisant pour les invertébrés selon le Schéma de Cohérence Ecologique Breton.

Le projet est soutenu financièrement par l’Office Français de la Biodiversité.

 

2 programmes pour agir au quotidien pour la biodiversité

La nature est dans l’ADN des chasseurs, ils se sont dotés de programmes collaboratifs pour agir au service de l’environnement, quantifier leurs actions, les faire connaître et profiter d’un échange d’expérience.

L’application Cyn’action biodiv, lancée en 2016, a fait les preuves de son utilité. Elle permet à tout un chacun de savoir ce qu’il se passe de positif au service de la biodiversité à côté de chez lui, par l’implication directe des chasseurs.

Le dispositif « Eco-contribution » créé par la loi chasse de juillet 2019 est une dotation obligatoire des chasseurs assortie à un soutien de l’État dans le but de financer la mise en œuvre d’actions concrètes, proposées par les Fédérations de chasseurs au service de la biodiversité. Ces projets, sélectionnés sur dossiers sont évalués en totale transparence tout au long de leur mise en œuvre.

Métropole
  • Opération J'aime la Nature Propre

    Cette opération participative de nettoyage de la nature portée par la FNC va bien au-delà d'un objectif environnemental. Ce dispositif a aussi vocation à favoriser les échanges entre usagers de la nature.

  • Hirondelles et biodiversité

    L’opération Hirondelles et biodiversité née dans le but de les recenser et de les protéger se décompose en 3 actions : recenser, aménager, sensibiliser.

  • Tableau de bord

    Les chasseurs, parce qu’ils chassent, parce qu’ils sont propriétaires terriens ou gestionnaires d’espaces et passionnés par les territoires sur lesquels ils vivent, s’investissent dans la conservation de la nature et agissent pour la biodiversité.

  • Chevreuil brocard dans un champs de fleurs

    Les actions Cyn’Actions Biodiv

    L’engagement des fédérations en faveur de la biodiversité ne faiblit pas, renforçant la place des chasseurs comme premiers écologistes de France.

  • bébé oiseau chasseur mesure mobile

    Études scientifiques des chasseurs en faveur de la faune

    La transition de la chasse de l’ère de la cueillette à l’ère moderne de la gestion des espèces, a conduit le monde cynégétique à connaître de façon scientifique les espèces gibier et le fonctionnement de leur population.

  • Éco-contribution des chasseurs

    A l’initiative de la FNC, la loi chasse du 24 juillet 2019 a créé un fonds biodiversité abondé par une éco-contribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité.

  • Un chevreuil brocard dans un champs

    Le programme Agrifaune

    Les chasseurs français se sont engagés depuis de nombreuses années vers la pratique d'une chasse durable et ont développé de nombreux partenariats avec d'autres gestionnaires de la nature comme les agriculteurs et les forestiers.

  • éducation à la nature enfant et chien de chasse

    Education à la nature

    Connaître la perdrix, savoir observer le chevreuil et prendre conscience de l’importance des haies et des mares, tels sont quelques objectifs du site Internet EKOLIEN en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité.

  • oiseau avec son bec dans ses plumes

    Gestion adaptative

    Concept innovant en Europe, la gestion adaptative consiste à ajuster les prélèvements d’une espèce selon l’état de sa population et sa dynamique.

  • Un sanglier dans un champs cultivé dégâts de gibier

    Dégâts de gibier

    La faune sauvage peut constituer une nuisance pour la production agricole en mettant à mal les cultures et les récoltes. C'est notamment le cas du grand gibier, principalement sangliers, cerfs élaphes et chevreuils.