Le réseau associatif de la chasse se mobilise en faveur de la biodiversité au travers d’actions de terrain concrètes comme des restaurations de zones humides, des plantations de haies, des couverts d’intérêts faunistiques et floristiques ou encore des systèmes anti-collisions pour la faune sauvage sur le bord des routes.

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des actions menées par les fédérations de chasseurs sur la carte ci-dessous qui présentent à la fois les projets issus du dispositif éco-contribution mais aussi tous les autres.

Etude de la répartition et des déplacements des populations de la grande faune en vallée du Rhône et en vallée du Gier (CVB Grand Pilat – ETU3.1.2)

L’étude précédemment menée en vallée du Rhône (CTCB Grand Pilat « 2014-2019 » – ETU4.1) a permis d’équiper cinq sangliers et un chevreuil de colliers GPS, 130 sangliers de boucles auriculaires, pour préciser les zones de déplacement. Cette étude a permis de mettre en évidence que les grands ongulés (sanglier et chevreuil) sont capables de franchir les infrastructures linéaires de transport présentes sur le secteur, ainsi que le fleuve Rhône. Cependant, à la lumière des conclusions d’échanges avec l’OFB (ex ONCFS) pour le traitement des données GPS, les données disponibles ne sont pas suffisantes pour qualifier précisément la fonctionnalité des corridors  écologiques identifiés dans le SRCE sur le secteur du point de vue des grands ongulés, ou de définir plus précisément leur localisation et leur nature.

Les études précédentes (CVB Saint-Etienne-Métropole – ETU11 ; CTCB Grand Pilat – ETU4.1) ont mis en évidence une forte rupture écologique entre le Massif du Pilat et les Monts du Lyonnais du fait d’une juxtaposition d’un fort
niveau d’urbanisation et d’infrastructures linéaires de transports dans la vallée du Gier. Toutefois ces études n’excluent pas la présence potentielle de corridors dont il est nécessaire de vérifier la fonctionnalité effective en s’appuyant sur l’étude d’espèces cibles (grande faune terrestre pour cette étude) avec des moyens plus efficaces que le suivi des ouvrages par piège photo.

Deux approches complémentaires sont engagées :
Approche quantitative : évaluer le degré de fragmentation de part et d’autre de l’A47 et de l’A7 via une analyse de la composition génétique des noyaux de populations. Les outils génétiques (marqueurs microsatellites) permettront d’évaluer l’intensité de la circulation des gènes entre les noyaux de populations retenus : nord de l’A47 ; sud de l’A47 (Pilat) ; ouest de la Vallée du Rhône (Pilat) ; secteur compris entre le Fleuve Rhône et l’autouroute A7 ; est de l’autoroute A7. La comparaison de ces noyaux de populations permettra d’évaluer l’intensité des échanges. En revanche, si des échanges ont lieu, la méthode ne permettra pas d’identifier par où passent les animaux (corridors)

Approche qualitative : suivi des déplacements d’individus d’espèces cibles (grands ongulés) par colliers GPS pour identifier les éventuels secteurs de traversée des infrastructures linéaires le long de la Vallée du Rhône et de la
Vallée du Gier. Cette méthode permettra de définir par où passent les animaux (corridors) mais ne permettra pas d’évaluer l’intensité des échanges entre les noyaux de population (ou autrement dit, de quantifier leur niveau
d’isolement)

Les deux approches sont donc complémentaires pour à la fois définir l’intensité des échanges des noyaux de population (effet de fragmentation, ou transparence des ouvrages ?) et d’identifier les éventuels corridors fonctionnels pour le déplacement des ongulés sauvages (par extrapolation : la mésofaune).

Avec le soutien financier de l’Union Européenne (FEDER)

2 programmes pour agir au quotidien pour la biodiversité

La nature est dans l’ADN des chasseurs, ils se sont dotés de programmes collaboratifs pour agir au service de l’environnement, quantifier leurs actions, les faire connaître et profiter d’un échange d’expérience.

L’application Cyn’action biodiv, lancée en 2016, a fait les preuves de son utilité. Elle permet à tout un chacun de savoir ce qu’il se passe de positif au service de la biodiversité à côté de chez lui, par l’implication directe des chasseurs.

Le dispositif « Eco-contribution » créé par la loi chasse de juillet 2019 est une dotation obligatoire des chasseurs assortie à un soutien de l’État dans le but de financer la mise en œuvre d’actions concrètes, proposées par les Fédérations de chasseurs au service de la biodiversité. Ces projets, sélectionnés sur dossiers sont évalués en totale transparence tout au long de leur mise en œuvre.

Métropole
  • Opération J'aime la Nature Propre

    Cette opération participative de nettoyage de la nature portée par la FNC va bien au-delà d'un objectif environnemental. Ce dispositif a aussi vocation à favoriser les échanges entre usagers de la nature.

  • Hirondelles et biodiversité

    L’opération Hirondelles et biodiversité née dans le but de les recenser et de les protéger se décompose en 3 actions : recenser, aménager, sensibiliser.

  • Tableau de bord

    Les chasseurs, parce qu’ils chassent, parce qu’ils sont propriétaires terriens ou gestionnaires d’espaces et passionnés par les territoires sur lesquels ils vivent, s’investissent dans la conservation de la nature et agissent pour la biodiversité.

  • Chevreuil brocard dans un champs de fleurs

    Les actions Cyn’Actions Biodiv

    L’engagement des fédérations en faveur de la biodiversité ne faiblit pas, renforçant la place des chasseurs comme premiers écologistes de France.

  • bébé oiseau chasseur mesure mobile

    Études scientifiques des chasseurs en faveur de la faune

    La transition de la chasse de l’ère de la cueillette à l’ère moderne de la gestion des espèces, a conduit le monde cynégétique à connaître de façon scientifique les espèces gibier et le fonctionnement de leur population.

  • Éco-contribution des chasseurs

    A l’initiative de la FNC, la loi chasse du 24 juillet 2019 a créé un fonds biodiversité abondé par une éco-contribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité.

  • Un chevreuil brocard dans un champs

    Le programme Agrifaune

    Les chasseurs français se sont engagés depuis de nombreuses années vers la pratique d'une chasse durable et ont développé de nombreux partenariats avec d'autres gestionnaires de la nature comme les agriculteurs et les forestiers.

  • éducation à la nature enfant et chien de chasse

    Education à la nature

    Connaître la perdrix, savoir observer le chevreuil et prendre conscience de l’importance des haies et des mares, tels sont quelques objectifs du site Internet EKOLIEN en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité.

  • oiseau avec son bec dans ses plumes

    Gestion adaptative

    Concept innovant en Europe, la gestion adaptative consiste à ajuster les prélèvements d’une espèce selon l’état de sa population et sa dynamique.

  • Un sanglier dans un champs cultivé dégâts de gibier

    Dégâts de gibier

    La faune sauvage peut constituer une nuisance pour la production agricole en mettant à mal les cultures et les récoltes. C'est notamment le cas du grand gibier, principalement sangliers, cerfs élaphes et chevreuils.