Le réseau associatif de la chasse se mobilise en faveur de la biodiversité au travers d’actions de terrain concrètes comme des restaurations de zones humides, des plantations de haies, des couverts d’intérêts faunistiques et floristiques ou encore des systèmes anti-collisions pour la faune sauvage sur le bord des routes.

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des actions menées par les fédérations de chasseurs sur la carte ci-dessous qui présentent à la fois les projets issus du dispositif éco-contribution mais aussi tous les autres.

Perdr’Hauts-de-France : La perdrix grise, une espèce bioindicatrice en Hauts-de-France

La Perdrix grise est intimement liée à l’espace agricole. Nichant au sol, oiseau de lisière, insectivore dans les premières semaines de sa vie, nécessitant des éléments fixes comme abris et repères, elle est le bio-indicateur idéal de la qualité des milieux agricoles. La perdrix est une espèce dite parapluie. Les aménagements pérennes du territoire, mis en place par les fédérations des chasseurs, sont bénéfiques à l’espèce et à l’ensemble de la biodiversité mais aussi à l’environnement au sens large. En effet, l’effet lisière induit par les bandes aménagées notamment, apporte une biodiversité importante (insectes auxiliaires et pollinisateurs mais aussi les oiseaux comme les alouettes, bruants, oedicnèmes etc.,). La Perdrix grise connait, à l’heure actuelle, un déficit de population lié à plusieurs facteurs dont l’évolution des paysages et notamment la simplification de grandes zones de plaines qui fait baisser la capacité d’accueil mais aussi à une météorologie en période de reproduction particulièrement défavorable au cours de ces 10 dernières années. Devant cette situation, il est important d’améliorer notre connaissance de l’espèce afin de renforcer l’efficacité de nos actions agroenvironnementales.

Notre programme PERDR’HAUTS-DE-FRANCE, qui bénéficie du soutien financier de la Région Hauts-de-France, de la Fédération Nationale des Chasseurs et de l’Office Français de la Biodiversité, repose  sur une meilleure connaissance des populations de perdrix grise. Pour ce faire, le comptage de printemps constitue le premier paramètre à évaluer. Il vise à déterminer la densité de couples reproducteurs de perdrix grises au début du printemps (nombre de couples/100 ha de SAU). Ensuite, il est impératif d’évaluer le succès reproducteur de l’espèce. C’est pourquoi, nous effectuons après la moisson un échantillonnage des compagnies. Il permet de définir le nombre de jeunes par poule. En combinant ces deux indices, nous sommes en mesure de dresser un état de la population de perdrix grise régionale sachant que pour constituer un bon capital reproducteur, il faut en moyenne 12 couples aux 100 hectares et que pour assurer le renouvellement de l’espèce, le nombre de jeunes par poule doit être au minimum de 4.

E complément, nous cherchons à analyser les effets des pratiques agricoles ainsi que les bienfaits de différents aménagements sur la disponibilité en invertébrés (ressource alimentaire de la perdrix) pour ensuite proposer une meilleure gestion du territoire en faveur de l’espèce. Pour ce faire, les protocoles de l’Observatoire Agricole de la Biodiversité (placette vers de terre, planche à invertébrés, nichoir pollinisateur, transect papillon) sont menés sur différentes parcelles et aménagements.

 

2 programmes pour agir au quotidien pour la biodiversité

La nature est dans l’ADN des chasseurs, ils se sont dotés de programmes collaboratifs pour agir au service de l’environnement, quantifier leurs actions, les faire connaître et profiter d’un échange d’expérience.

L’application Cyn’action biodiv, lancée en 2016, a fait les preuves de son utilité. Elle permet à tout un chacun de savoir ce qu’il se passe de positif au service de la biodiversité à côté de chez lui, par l’implication directe des chasseurs.

Le dispositif « Eco-contribution » créé par la loi chasse de juillet 2019 est une dotation obligatoire des chasseurs assortie à un soutien de l’État dans le but de financer la mise en œuvre d’actions concrètes, proposées par les Fédérations de chasseurs au service de la biodiversité. Ces projets, sélectionnés sur dossiers sont évalués en totale transparence tout au long de leur mise en œuvre.

Métropole
  • Opération J'aime la Nature Propre

    Cette opération participative de nettoyage de la nature portée par la FNC va bien au-delà d'un objectif environnemental. Ce dispositif a aussi vocation à favoriser les échanges entre usagers de la nature.

  • Hirondelles et biodiversité

    L’opération Hirondelles et biodiversité née dans le but de les recenser et de les protéger se décompose en 3 actions : recenser, aménager, sensibiliser.

  • Tableau de bord

    Les chasseurs, parce qu’ils chassent, parce qu’ils sont propriétaires terriens ou gestionnaires d’espaces et passionnés par les territoires sur lesquels ils vivent, s’investissent dans la conservation de la nature et agissent pour la biodiversité.

  • Chevreuil brocard dans un champs de fleurs

    Les actions Cyn’Actions Biodiv

    L’engagement des fédérations en faveur de la biodiversité ne faiblit pas, renforçant la place des chasseurs comme premiers écologistes de France.

  • bébé oiseau chasseur mesure mobile

    Études scientifiques des chasseurs en faveur de la faune

    La transition de la chasse de l’ère de la cueillette à l’ère moderne de la gestion des espèces, a conduit le monde cynégétique à connaître de façon scientifique les espèces gibier et le fonctionnement de leur population.

  • Éco-contribution des chasseurs

    A l’initiative de la FNC, la loi chasse du 24 juillet 2019 a créé un fonds biodiversité abondé par une éco-contribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité.

  • Un chevreuil brocard dans un champs

    Le programme Agrifaune

    Les chasseurs français se sont engagés depuis de nombreuses années vers la pratique d'une chasse durable et ont développé de nombreux partenariats avec d'autres gestionnaires de la nature comme les agriculteurs et les forestiers.

  • éducation à la nature enfant et chien de chasse

    Education à la nature

    Connaître la perdrix, savoir observer le chevreuil et prendre conscience de l’importance des haies et des mares, tels sont quelques objectifs du site Internet EKOLIEN en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité.

  • oiseau avec son bec dans ses plumes

    Gestion adaptative

    Concept innovant en Europe, la gestion adaptative consiste à ajuster les prélèvements d’une espèce selon l’état de sa population et sa dynamique.

  • Un sanglier dans un champs cultivé dégâts de gibier

    Dégâts de gibier

    La faune sauvage peut constituer une nuisance pour la production agricole en mettant à mal les cultures et les récoltes. C'est notamment le cas du grand gibier, principalement sangliers, cerfs élaphes et chevreuils.