Le réseau associatif de la chasse se mobilise en faveur de la biodiversité au travers d’actions de terrain concrètes comme des restaurations de zones humides, des plantations de haies, des couverts d’intérêts faunistiques et floristiques ou encore des systèmes anti-collisions pour la faune sauvage sur le bord des routes.

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des actions menées par les fédérations de chasseurs sur la carte ci-dessous qui présentent à la fois les projets issus du dispositif éco-contribution mais aussi tous les autres.

Réduction de l’impact de la fauche mécanique sur le petit gibier de plaine et recherche/développement de nouvelles technologies

Les travaux de récolte qu’ils soient céréaliers ou fourragers figurent parmi les opérations agricoles les plus destructrices pour la faune sauvage. Ils coïncident la plupart du temps avec les phases de nidification et d’envol des oiseaux de plaine (perdrix, faisan..) ou de mise-bas des mammifères et d’élevage de leurs jeunes (chevreuil,  lièvre…). Au regard de ce constat, la Fédération Régionale des Chasseurs a lancé en 2020 un programme visant à limiter l’impact de la fauche.

La phase bibliographique réalisée en 2019 et reprenant les données de différentes études, a permis de mettre en évidence l’efficacité de la barre d’effarouchement mais aussi du drone en terme de réduction de la mortalité tout en gardant à l’esprit leurs contraintes d’utilisations.

Pour la barre d’effarouchement, les contraintes majeures sont les suivantes :

– outil à usage spécifique (c’est-à-dire pour les travaux de fauche), d’autres travaux des cultures s’avèrent pourtant aussi meurtrier ;

– lors de son utilisation le chauffeur doit descendre de sa cabine pour « déplier » la barre, celle-ci étant à fonctionnement manuel.

– la barre n’est efficace qu’en cas de faible vitesse d’avancement du tracteur (environ 8km/h).

C’est pourquoi un nouveau prototype « multi-usage » et doté d’un vérin hydraulique a vu le jour dans l’optique de supprimer les 2 premières contraintes. La barre d’effarouchement conçue a vocation à être un outil compatible à un maximum des travaux d’une exploitation agricole susceptibles d’occasionner des pertes de biodiversité.

Le compte rendu du test proposé par un bureau d’étude a démontré l’efficacité de notre prototype. Devant ces résultats encourageants, nous avons procédé à l’achat de 40 barres qui ont été mises à disposition des agriculteurs et structures volontaires. La crise sanitaire a perturbé le déroulé du projet mais 21 bénéficiaires ont pu tester en 2020 cette barre d’effarouchement. Les exploitants agricoles individuels sont majoritaires (GAEC, EARL) suivis par les structures collectives agricoles spécialisées qui travaillent sur de grandes surfaces ou avec de nombreux adhérents (CUMA, ETA). A noter, le test effectué par la Communauté Urbaine de Dunkerque pour conduire un travail sur leurs espaces naturels et la prévention de la faune sauvage lors d’opération de gestion de sites. Lors des différents tests, ont été épargnés notamment 65 Faisans et 30 lièvres.

Un drone a également été acquis afin de réaliser des suivis sur plusieurs secteurs à enjeux de la région (zones à fortes potentialités de couvaison d’espèces particulières comme la barge à queue noire, le râle des genêts etc..). Mais le confinement de 2020 et les difficultés d’approvisionnement du matériel qui ont suivies n’ont pas permis d’effectuer ces suivis spécifiques.

Enfin, en complément, nous avons développé un partenariat l’École Supérieure d’Ingénieurs en Electrotechnique et Electrotechnique d’Amiens pour le développement d’un capteur de détection associé à un dispositif de relevage.

Ce projet a pu être mis en œuvre grâce au soutien financier de la Région Hauts-de-France, de la Fédération Nationale des Chasseurs et de l’Office Français de la Biodiversité.

2 programmes pour agir au quotidien pour la biodiversité

La nature est dans l’ADN des chasseurs, ils se sont dotés de programmes collaboratifs pour agir au service de l’environnement, quantifier leurs actions, les faire connaître et profiter d’un échange d’expérience.

L’application Cyn’action biodiv, lancée en 2016, a fait les preuves de son utilité. Elle permet à tout un chacun de savoir ce qu’il se passe de positif au service de la biodiversité à côté de chez lui, par l’implication directe des chasseurs.

Le dispositif « Eco-contribution » créé par la loi chasse de juillet 2019 est une dotation obligatoire des chasseurs assortie à un soutien de l’État dans le but de financer la mise en œuvre d’actions concrètes, proposées par les Fédérations de chasseurs au service de la biodiversité. Ces projets, sélectionnés sur dossiers sont évalués en totale transparence tout au long de leur mise en œuvre.

Métropole
  • Opération J'aime la Nature Propre

    Cette opération participative de nettoyage de la nature portée par la FNC va bien au-delà d'un objectif environnemental. Ce dispositif a aussi vocation à favoriser les échanges entre usagers de la nature.

  • Hirondelles et biodiversité

    L’opération Hirondelles et biodiversité née dans le but de les recenser et de les protéger se décompose en 3 actions : recenser, aménager, sensibiliser.

  • Tableau de bord

    Les chasseurs, parce qu’ils chassent, parce qu’ils sont propriétaires terriens ou gestionnaires d’espaces et passionnés par les territoires sur lesquels ils vivent, s’investissent dans la conservation de la nature et agissent pour la biodiversité.

  • Chevreuil brocard dans un champs de fleurs

    Les actions Cyn’Actions Biodiv

    L’engagement des fédérations en faveur de la biodiversité ne faiblit pas, renforçant la place des chasseurs comme premiers écologistes de France.

  • bébé oiseau chasseur mesure mobile

    Études scientifiques des chasseurs en faveur de la faune

    La transition de la chasse de l’ère de la cueillette à l’ère moderne de la gestion des espèces, a conduit le monde cynégétique à connaître de façon scientifique les espèces gibier et le fonctionnement de leur population.

  • Éco-contribution des chasseurs

    A l’initiative de la FNC, la loi chasse du 24 juillet 2019 a créé un fonds biodiversité abondé par une éco-contribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité.

  • Un chevreuil brocard dans un champs

    Le programme Agrifaune

    Les chasseurs français se sont engagés depuis de nombreuses années vers la pratique d'une chasse durable et ont développé de nombreux partenariats avec d'autres gestionnaires de la nature comme les agriculteurs et les forestiers.

  • éducation à la nature enfant et chien de chasse

    Education à la nature

    Connaître la perdrix, savoir observer le chevreuil et prendre conscience de l’importance des haies et des mares, tels sont quelques objectifs du site Internet EKOLIEN en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité.

  • oiseau avec son bec dans ses plumes

    Gestion adaptative

    Concept innovant en Europe, la gestion adaptative consiste à ajuster les prélèvements d’une espèce selon l’état de sa population et sa dynamique.

  • Un sanglier dans un champs cultivé dégâts de gibier

    Dégâts de gibier

    La faune sauvage peut constituer une nuisance pour la production agricole en mettant à mal les cultures et les récoltes. C'est notamment le cas du grand gibier, principalement sangliers, cerfs élaphes et chevreuils.