Le réseau associatif de la chasse se mobilise en faveur de la biodiversité au travers d’actions de terrain concrètes comme des restaurations de zones humides, des plantations de haies, des couverts d’intérêts faunistiques et floristiques ou encore des systèmes anti-collisions pour la faune sauvage sur le bord des routes.

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des actions menées par les fédérations de chasseurs sur la carte ci-dessous qui présentent à la fois les projets issus du dispositif éco-contribution mais aussi tous les autres.

Suivi interdépartementale de l’évolution des densités de Chamois

Une population de chamois est présente depuis plusieurs années dans la région du ballon de Servance et plus particulièrement dans la forêt de Saint-Antoine, à cheval sur les départements du Territoire de Belfort et de la Haute-Saône. Des suivis sont réalisés sur cette espèce depuis quelques années par une méthode de dénombrement appelée « approche-affût combiné ». Ces comptages sont habituellement réalisés de décembre à février, lorsque les chamois sont regroupés en harde. Des personnes sont postées à des endroits stratégiques et comptent les animaux, qui sont dérangés par des équipes de marcheurs. Les informations sont notées ensuite sur une fiche. Le but de ces suivis est d’acquérir des données sur l’évolution de cette population. Cependant, cette méthode s’est révélée inadaptée au secteur de la forêt de Saint Antoine. En effet, en milieu forestier, la visibilité peut être restreinte et ne permet pas une bonne détection des animaux.

C’est pourquoi les Fédérations Départementales des Chasseurs du Territoire de Belfort et de la Haute-Saône ont décidées de mettre en place un suivi plus adéquat et adapté au territoire. Cette nouvelle méthode consiste à réaliser des circuits préétablis, en s’appuyant sur des zones de présence présumés connues des chasseurs. Les animaux sont détectés à l’œil nu ou à l’aide de jumelles Il s’agit d’un protocole mis en place en relation avec le réseau chargé de recherche sur les ongulés sauvages au sein de la DRAS, qui sera réalisé 4 fois par an, permettant ainsi d’obtenir des données fiables sur une longue période. Ces suivis demandent des moyens humains importants, et de nombreux bénévoles tels que les chasseurs locaux, et des partenaires tels que l’Office National des Forêts qui participe à la réalisation de ces comptages et la Réserve Naturelle Nationale des Ballons Comtois qui est invité.

En 2021, 4 matinées de comptages ont été réalisés en avril sur 13 circuits (7 en Haute-Saône et 6 dans le territoire de Belfort). Au total, 89 chamois ont été dénombrés, soit en moyenne 22.25 chamois observés par session de comptage pour 2021. 45 personnes (personnel fédérales, personnel ONF et bénévoles) ont été nécessaire à la réalisation des comptages.

Pour l’année 2022, les 4 sessions ont également été réalisées en avril sur les 13 circuits de la tranche 1 mais un peu ajuster (modification de tronçons et suppression de point afin d’ajuster au mieux les comptages). Pour cette année de comptage, le département des Vosges a également participé en réalisant des circuits sur le massif des Vosges du Sud aux mêmes dates que la Haute-Saône et le territoire de Belfort. Les circuits ayant été modifiés et le département des Vosges ayant été ajouté, le nombre de chamois moyen, qui est de 28.25 chamois contactés par session de comptage, ne pourra être comparé à celui de 2021. 51 personnes (personnel fédérales, personnel ONF et bénévoles) ont été nécessaire à la réalisation hors département des Vosges et au total c’est 113 Chamois qui ont été dénombrés sur les deux départements au cours des 4 sessions.

En plus de cela, en 2022, des données seront récoltées sur les animaux prélevés à la chasse (poids totalement éviscéré, longueur de pattes arrière), permettant d’obtenir des indications sur l’état de santé des animaux. Le croisement de ces deux indicateurs sur plusieurs années permettra de mesurer les tendances d’évolution des populations de Chamois afin de garantir une gestion durable de cette espèce et un bon équilibre sylvo- cynégétique.

Afin de pouvoir suivre au mieux toute les populations de chamois sur le massif  des Vosges du sud, les FDC 70 et 90 ont pris contact avec les FDC 68 et 88 afin d’étendre la collecte des données d’abondance et de performance.

Suite à cela, pour la tranche du projet déposée en 22/23, les quatre FDC du projet souhaitent étendre le suivi d’abondance et de performance aux populations de chevreuil et de cerf du massif mais également mettre en place un indice de pression sur la flore en partenariat avec l’ONF.

Ce Projet « Suivis Chamois » est réalisé dans le cadre de l’écocontribution avec le soutien financier de l’Office Français de la Biodiversité et de la fédération nationale des Chausseurs.

 

2 programmes pour agir au quotidien pour la biodiversité

La nature est dans l’ADN des chasseurs, ils se sont dotés de programmes collaboratifs pour agir au service de l’environnement, quantifier leurs actions, les faire connaître et profiter d’un échange d’expérience.

L’application Cyn’action biodiv, lancée en 2016, a fait les preuves de son utilité. Elle permet à tout un chacun de savoir ce qu’il se passe de positif au service de la biodiversité à côté de chez lui, par l’implication directe des chasseurs.

Le dispositif « Eco-contribution » créé par la loi chasse de juillet 2019 est une dotation obligatoire des chasseurs assortie à un soutien de l’État dans le but de financer la mise en œuvre d’actions concrètes, proposées par les Fédérations de chasseurs au service de la biodiversité. Ces projets, sélectionnés sur dossiers sont évalués en totale transparence tout au long de leur mise en œuvre.

Métropole
  • Opération J'aime la Nature Propre

    Cette opération participative de nettoyage de la nature portée par la FNC va bien au-delà d'un objectif environnemental. Ce dispositif a aussi vocation à favoriser les échanges entre usagers de la nature.

  • Hirondelles et biodiversité

    L’opération Hirondelles et biodiversité née dans le but de les recenser et de les protéger se décompose en 3 actions : recenser, aménager, sensibiliser.

  • Tableau de bord

    Les chasseurs, parce qu’ils chassent, parce qu’ils sont propriétaires terriens ou gestionnaires d’espaces et passionnés par les territoires sur lesquels ils vivent, s’investissent dans la conservation de la nature et agissent pour la biodiversité.

  • Chevreuil brocard dans un champs de fleurs

    Les actions Cyn’Actions Biodiv

    L’engagement des fédérations en faveur de la biodiversité ne faiblit pas, renforçant la place des chasseurs comme premiers écologistes de France.

  • bébé oiseau chasseur mesure mobile

    Études scientifiques des chasseurs en faveur de la faune

    La transition de la chasse de l’ère de la cueillette à l’ère moderne de la gestion des espèces, a conduit le monde cynégétique à connaître de façon scientifique les espèces gibier et le fonctionnement de leur population.

  • Éco-contribution des chasseurs

    A l’initiative de la FNC, la loi chasse du 24 juillet 2019 a créé un fonds biodiversité abondé par une éco-contribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité.

  • Un chevreuil brocard dans un champs

    Le programme Agrifaune

    Les chasseurs français se sont engagés depuis de nombreuses années vers la pratique d'une chasse durable et ont développé de nombreux partenariats avec d'autres gestionnaires de la nature comme les agriculteurs et les forestiers.

  • éducation à la nature enfant et chien de chasse

    Education à la nature

    Connaître la perdrix, savoir observer le chevreuil et prendre conscience de l’importance des haies et des mares, tels sont quelques objectifs du site Internet EKOLIEN en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité.

  • oiseau avec son bec dans ses plumes

    Gestion adaptative

    Concept innovant en Europe, la gestion adaptative consiste à ajuster les prélèvements d’une espèce selon l’état de sa population et sa dynamique.

  • Un sanglier dans un champs cultivé dégâts de gibier

    Dégâts de gibier

    La faune sauvage peut constituer une nuisance pour la production agricole en mettant à mal les cultures et les récoltes. C'est notamment le cas du grand gibier, principalement sangliers, cerfs élaphes et chevreuils.