La mise en place par les fédérations départementales des chasseurs de la formation obligatoire décennale sur la sécurité pour continuer le combat qui est mené, chaque jour de chasse, pour tendre vers le « zéro accident », donne des résultats. La saison dernière, nous sommes passés sous la barre des 100 accidents avec 90 incidents comptabilisés. Cette saison, ces chiffres sont encore à la baisse et je m’en réjouis !

Force est de constater que les fédérations des chasseurs effectuent un travail de fond au niveau de la sécurité en matière de chasse. Il vaudrait peut-être mieux faire appel au bon sens des protagonistes avant de vouloir inventer de nouvelles choses, dont l’efficacité reste d’ailleurs à prouver ! Sans compter que toutes ces nouvelles idées ne trouvent, pour l’instant, aucun financement dédié.

Même si certaines propositions sont intéressantes comme la formation systématique de nos organisateurs de battues, la question financière ne peut être éludée. La lisibilité financière pour les chasseurs de France, comme pour les fédérations, est un préalable non négociable.

Les chasseurs qui ne respectent pas les règles élémentaires de savoir-vivre et celles obligatoires de sécurité ne sont pas ceux que je défends.

A tous ceux qui pensent pour nous, je leur dis qu’il serait à la fois plus judicieux et plus efficace de répertorier les nombreux endroits non chassés qui existent dans ce pays, que ce soit le dimanche ou n’importe quel autre jour, plutôt que demander à des chasseurs de se localiser. C’est une question de bon sens !

Et pour toutes celles et ceux qui ne chassent pas, qui finissent par avoir un sentiment de peur, étant donné la surmédiatisation des accidents de chasse, je souhaite qu’ils continuent à vivre leur passion « nature » en même temps que la nôtre.

Je crois au « vivre ensemble » qui est certes exigeant, mais qui est le fondement même de notre démocratie.

Soyons clairs : les chasseurs qui ne respectent pas les règles élémentaires de savoir-vivre et celles obligatoires de sécurité ne sont pas ceux que je défends. Pour tous les autres, je demande le respect.

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