Le 30 mars dernier, la Fondation Brigitte Bardot lançait une campagne d’affichage pour le moins inédite car d’une rare violence, ciblant les chasseurs, en leur demandant de « rester chez eux ». La FNC, en sa qualité de représentante des intérêts des chasseurs a décidé de porter plainte afin de demander aux juges de faire tomber cette campagne calomnieuse.

La FNC attaque la Fondation

La provocation haineuse ne peut être légitimée en démocratie, encore moins quand il s’agit d’une activité légale pratiquée par près d’un million de personnes.

L’utilisation des codes de la communication gouvernementale contre la Covid-19, alors que la France est encore en pleine pandémie, afin de faire le parallèle avec les 100 000 victimes françaises de ce virus est tout simplement abjecte. La FNC attaque donc cette Fondation quant à sa responsabilité pour le préjudice causé à la communauté des chasseurs par ces 1 500 affiches dégradantes réparties sur tout le territoire. La question de l’implication des diffuseurs de ce type de contenu, à savoir les propriétaires de ces panneaux d’affichage, se pose également. Tout comme celle de l’autorité de régulation professionnelle de la publicité. Si certains propos se retrouvent censurés sur les réseaux sociaux, j’ai du mal à comprendre que cette règle échappe à d’autres supports de communication… pour peu que l’on sorte son porte-monnaie !

Si certains propos se retrouvent censurés sur les réseaux sociaux, j’ai du mal à comprendre que cette règle échappe à d’autres supports de communication… pour peu que l’on sorte son porte-monnaie !
Willy Schraen, Président FNC

Haine gratuite envers des chasseurs : la provocation de trop !

Cette campagne de la Fondation Brigitte Bardot est l’aboutissement de ce que sa présidente véhicule depuis des années sur fond d’extrémisme décomplexé et sous couvert d’amour des animaux. Avec cette campagne, la ligne rouge est franchie. Cette haine gratuite et ciblée vis-à-vis des chasseurs est la provocation de trop. Dans ce contexte, une question se pose quant à la reconnaissance d’utilité publique de cette Fondation, par l’État. J’ai interpellé le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin à ce sujet alors qu’il regarde de près certaines associations qui fragilisent le fondement même de notre République en attisant la violence. La provocation haineuse ne peut être légitimée en démocratie, encore moins quand il s’agit d’une activité légale pratiquée par près d’un million de personnes.