Discours d'ouverture

Si le contexte qui prévaut depuis quelques années est toujours pesant pour la chasse française prise pour cible d'attaques sociétales, politiques et réglementaires, l'ouverture de cette nouvelle saison se place elle, sous le signe d'un net regain d'intérêt pour notre passion.

En effet, on est passé de 16 352 candidats qui souhaitent passer l’examen du permis de chasser (1er semestre 2019) à 17 980 (1er semestre 2021). Au 1er juillet 2021, le nombre de demandes est déjà presque équivalente à celles de 2019 (29 993 au 1er juillet 2021 au regard de 33 582 pour l’année 2019 !)

La demande est si forte que des listes d’attente se constituent

Certains départements ou régions s’avèrent particulièrement attractifs comme la Dordogne, le Pas-de-Calais ou encore la région Parisienne. La demande est si forte que des listes d’attente se constituent avec, comme corollaire, la perspective d’un examen décalé dans le temps faute de moyens déployés par l’État. Rappelons que cet examen du permis de chasser est organisé par l’Office Français de la Biodiversité (OFB) en collaboration avec les Fédérations Départementales des Chasseurs. Cette augmentation forte du nombre de candidats à l’examen du permis de chasser est la preuve que, malgré un contexte sanitaire difficile, une ambiance délétère conséquence de l’activisme sans limite des « anti-chasse », sans oublier des décisions injustes et insupportables limitations dans les déplacements et dans la pratique des loisirs.

Cette hausse des inscriptions au permis de chasser témoigne aussi que les valeurs rurales fortes portées par la chasse telles que le partage, la convivialité, l’échange, la tradition, la transmission…entrent en résonance avec une société en perte de repères après des mois de pandémie. À l’opposé, les « anti-chasse » idéalisent une nature sous cloche, sans l’intervention de l’Homme et encore moins celles des chasseurs ! Pourtant, ces derniers vivent la nature de l’intérieur, en prennent soin au quotidien, avec lesouci d’assurer la sécurité et le respect de tous les acteurs de ces territoires ruraux.

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