Cedric VIllani proposition de loi contre la chasse

C’est donc très tardivement que la proposition de loi portée par Cédric Villani (EDS) qui en est rapporteur, a été débattue hier. Cette PPL, « relative à des premières mesures d'interdiction de certaines pratiques génératrices de souffrances chez les animaux » qui n’est qu’un « copier-coller » du RIP n’a bénéficié que de deux heures de discussion. La faute à Cédric Villani et à son groupe parlementaire qui confondent, depuis le dépôt de cette PPL, vitesse et précipitation !

Si la volonté de Cedric Villani était de provoquer une réelle réflexion sur cette question de la maltraitance animale, il s’y serait pris autrement. Déjà en favorisant, au préalable, le dialogue avec les parties prenantes, comme les chasseurs, mais aussi les éleveurs, les propriétaires de cirques ambulants, les delphinariums et les professionnels de la fourrure…  De plus, cette PPL qui ne se fonde sur aucune étude d’impact quant aux conséquences économiques et sociales des mesures d’interdiction, témoigne d’un réel amateurisme et d’une grande méconnaissance des sujets !

Ce texte, avant son passage en Commission des affaires économiques, ressemblait à s’y méprendre à une boite de Pandore, pleine de contradictions pour exister médiatiquement.

La FNC tient à saluer le travail de bon sens des parlementaires qui ont discuté cette PPL en Commission des affaires économiques et dans l’hémicycle. Au final, hier soir, seul l’article 1 de ce texte a été voté et la PPL rejetée.

La FNC tient à apporter son soutien aux activités qui ont subi la fronde injustifiée de ceux – partisans d’une écologie de l’extrême – qui n’ont que l’interdiction comme levier d’action politique. La chasse française – qui n’a de cesse de se réformer –  sera particulièrement vigilante aux suites qui seront données à cette attaque en règle du mode de vie des ruraux qui, sans aucune concertation, est arrivée sur les bancs de l’Assemblée hier. Ne nous leurrons pas, le débat ne fait que commencer !

Ce 8 octobre, le débat n’a fait que renforcer cette fracture idéologique ressentie par les ruraux alors qu’ils exercent leurs activités de manière tout à fait légale et encadrée comme les chasses traditionnelles, la chasse à courre, le déterrage et toutes les chasses aux chiens courant. Sans oublier les autres activités qui ont voulu être sacrifiées sur l’autel médiatique d’un groupe parlementaire en mal de reconnaissance. Je dénonce cette hypocrisie qui consiste à agiter le bâton et l’interdiction dans le seul but d’exister politiquement et de donner des gages aux franges les plus extrêmes de l’écologie et de la protection animale.
Willy Schraen, Président de la FNC
Découvrez aussi