Le réseau associatif de la chasse se mobilise en faveur de la biodiversité au travers d’actions de terrain concrètes comme des restaurations de zones humides, des plantations de haies, des couverts d’intérêts faunistiques et floristiques ou encore des systèmes anti-collisions pour la faune sauvage sur le bord des routes.

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des actions menées par les fédérations de chasseurs sur la carte ci-dessous qui présentent à la fois les projets issus du dispositif éco-contribution mais aussi tous les autres.

Diversification des couverts d’intérêt faunistique et floristique en milieu agricole pour améliorer l’accueil de la faune sauvage

Les Fédérations des Chasseurs de Bourgogne-Franche-Comté mettent en œuvre un programme pluriannuel de diversification des couverts et éléments semi-naturels du paysage. Ces actions sont bénéfiques à la biodiversité et en particulier favorables à l’alimentation et la reproduction de la faune sauvage et aux pollinisateurs. Elles sont réalisées avec le soutien de l’OFB (fonds Eco-contribution) et de la FNC (fonds Chasseurs).

 

Ce projet comprend la contractualisation d’implantation de couverts mais aussi la délivrance de conseils et la réalisation de suivis de la part des FDC. Initialement déployé sur les départements 21, 25, 39, 58, et 89, il se déploie progressivement sur l’ensemble de la région (les actions 39 se réalisant dorénavant dans le cadre du projet « limitation de mortalité de la faune sauvage »). Depuis la deuxième tranche les départements du 70 et du 71 sont venus intégrés le projet et ainsi l’intégralité de la région est couverte.

 

En 2020/2021, ce sont ainsi près de 1 644 ha de couverts favorables à la faune sauvage qui ont été semés en partenariat avec plus de 224 agriculteurs et 140 détenteurs de droits de chasse sur près de 205 communes: intercultures labellisées Agrifaune ou intercultures diversifiées similaires (75% des couverts visés), jachères environnementales faune sauvage, cultures environnement-faune sauvage, couverts herbacés, jachères mellifères, couverts intercalaires en grande culture, bords de champs favorables à la faune sauvage; mais aussi préservation de chaumes. Ponctuellement, des pratiques favorables à la nidification d’oiseaux prairiaux ont été contractualisées, ainsi que de la restauration de haies.

Localement, l’implantation d’intercultures Agrifaune s’est faite en partenariat avec la coopérative Bourgogne du Sud, partenaire historique du programme d’expérimentation-diffusion « Agrifaune ». De plus, la FDC 25 a initié un protocole expérimental d’évaluation de l’intérêt de couverts mellifères via l’instrumentation de ruches, en partenariat avec l’Association de Développement Apicole de Bourgogne-Franche-Comté. Cette action a été reconduite en 2021/2022 et a également été déployée dans le Jura, en Haute Saône et sur le Territoire de Belfort. 

 

En 2021/2022, ce projet ambitieux a été déployé plus largement sur la région avec notamment l’ouverture à la Saône-et-Loire et au département de la Haute-Saône avec un objectif de plus de 3800 ha de diversification de couverts! L’augmentation des objectifs de cette année, avec des actions concrètes, faisant l’objet de visites-conseils, d’accompagnements, de contractualisations et de contrôles a permis de semer près de 6 087 ha de couverts favorables à la faune sauvage (soit 5 391 ha avec aménagements réalisés et au moins 696.3 ha de bonne pratiques mise en œuvre) en partenariat avec plus de 467 agriculteurs et 324 détenteurs de droits de chasse sur près de 353 communes. De plus, les FDC 70 et 90 ont rejoint la FDC 25 et l’Association de Développement Apicole de Bourgogne-Franche-Comté, dans leur action de suivi de parcelles d’interculture sur le plan agricole, faunistique et apicole, et de diffusion des bonnes pratiques aux agriculteurs. L’ADA BFC a également été sollicité par les FDC 25,70,89 et 90 pour valider l’intérêt des mélanges d’intérêt faunistiques et mellifères proposés.

En 2022/2023, à l’heure actuelle, cette tranche est en cours de réalisation, voici donc ce qui a ce jour a été mis ou sera mis en place avant la fin du projet :

– mise à jour du guide Agriculture et Faune Sauvage de la FDC 58, des guides numériques d’actions favorables à la faune sauvage de la FDC 71

– actuellement (saison d’intercultures non commencée), la préparation de 1 100 ha est déjà garantie, toutefois à cette date, les aménagements sont en pleine préparation, aussi il n’est pas possible de donner d’indicateurs surfaciques de réalisation plus précis.

– développement du partenariat de la FDC71 avec une troisième coopérative (avec un objectif de 350 ha d’interculture et de 50 ha de bandes enherbées)

– développement du partenariat avec l’ADA BFC pour évaluation croisée de l’intérêt agricole, apicole et faune sauvage d’intercultures dans le Doubs, la Haute-Saône et le Territoire-de Belfort; partenariat entre l’ADABFC et la FDC 89 pour l’élaboration  du catalogue des couverts (intérêt apicole voire tous pollinisateurs)

– communication par le biais d’articles dans la presse cynégétique voire agricole; visite de ferme pilote prévue dans le 58, échanges de terrain avec agriculteurs, chambre d’agriculture et ADABFC prévus dans le 25, 70 et 90; dans le 71 : participation aux rencontres techniques Alliance BFC 2022 (coopératives agricoles) afin de sensibiliser aux aménagements et bonnes pratiques favorables à la faune sauvage; information vers la profession agricole prévue dans le 89.

Après la montée en puissance du dispositif à l’échelle régionale entre les tranches 1, 2 et 3, l’objectif de cette nouvelle tranche pour l’année 2023/2024 qui vient d’être déposé en fin d’année 2022, est :

  • de conforter l’ambition du projet en terme de surfaces et des nombre de volontaires (objectifs de plus de 480 volontaires touchés et 3 850 ha couverts),
  • de poursuivre l’apport de conseils et l’accompagnement à la mise en place d’aménagements,
  • réaliser l’animation et la communication nécessaire auprès des agriculteurs, détenteurs de droits de chasse, collectivités et autres partenaires agricoles et apicoles.

De plus, les départements du 25, 70 et 90 poursuivent leur action de suivi de parcelles d’interculture sur le plan agricole, faunistique et apicole, et de diffusion des bonnes pratiques aux agriculteur.

En parallèle de ce suivi, les départements du 25, 70, 90, rejoint par le département 89, ont pour objectif l’augmentation de l’intérêt des couverts implantés en collaboration avec l’ADABFC : pour avis et propositions d’évolution des couverts vers un meilleur intérêt mellifère, afin d’affiner  l’implantation des couvert en augmentant proportionnellement des surfaces de couverts mellifères et des intercultures (plus large spectre) et en diminuant des surfaces de couverts en cultures faune sauvage.

 

Les résultats de ces suivis sont partagés avec le Groupe Technique National Agrifaune « Entre cultures », à l’origine des protocoles de suivis mis en œuvre.

 

 

2 programmes pour agir au quotidien pour la biodiversité

La nature est dans l’ADN des chasseurs, ils se sont dotés de programmes collaboratifs pour agir au service de l’environnement, quantifier leurs actions, les faire connaître et profiter d’un échange d’expérience.

L’application Cyn’action biodiv, lancée en 2016, a fait les preuves de son utilité. Elle permet à tout un chacun de savoir ce qu’il se passe de positif au service de la biodiversité à côté de chez lui, par l’implication directe des chasseurs.

Le dispositif « Eco-contribution » créé par la loi chasse de juillet 2019 est une dotation obligatoire des chasseurs assortie à un soutien de l’État dans le but de financer la mise en œuvre d’actions concrètes, proposées par les Fédérations de chasseurs au service de la biodiversité. Ces projets, sélectionnés sur dossiers sont évalués en totale transparence tout au long de leur mise en œuvre.

Métropole
  • Opération J'aime la Nature Propre

    Cette opération participative de nettoyage de la nature portée par la FNC va bien au-delà d'un objectif environnemental. Ce dispositif a aussi vocation à favoriser les échanges entre usagers de la nature.

  • Hirondelles et biodiversité

    L’opération Hirondelles et biodiversité née dans le but de les recenser et de les protéger se décompose en 3 actions : recenser, aménager, sensibiliser.

  • Tableau de bord

    Les chasseurs, parce qu’ils chassent, parce qu’ils sont propriétaires terriens ou gestionnaires d’espaces et passionnés par les territoires sur lesquels ils vivent, s’investissent dans la conservation de la nature et agissent pour la biodiversité.

  • Chevreuil brocard dans un champs de fleurs

    Les actions Cyn’Actions Biodiv

    L’engagement des fédérations en faveur de la biodiversité ne faiblit pas, renforçant la place des chasseurs comme premiers écologistes de France.

  • bébé oiseau chasseur mesure mobile

    Études scientifiques des chasseurs en faveur de la faune

    La transition de la chasse de l’ère de la cueillette à l’ère moderne de la gestion des espèces, a conduit le monde cynégétique à connaître de façon scientifique les espèces gibier et le fonctionnement de leur population.

  • Éco-contribution des chasseurs

    A l’initiative de la FNC, la loi chasse du 24 juillet 2019 a créé un fonds biodiversité abondé par une éco-contribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité.

  • Un chevreuil brocard dans un champs

    Le programme Agrifaune

    Les chasseurs français se sont engagés depuis de nombreuses années vers la pratique d'une chasse durable et ont développé de nombreux partenariats avec d'autres gestionnaires de la nature comme les agriculteurs et les forestiers.

  • éducation à la nature enfant et chien de chasse

    Education à la nature

    Connaître la perdrix, savoir observer le chevreuil et prendre conscience de l’importance des haies et des mares, tels sont quelques objectifs du site Internet EKOLIEN en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité.

  • oiseau avec son bec dans ses plumes

    Gestion adaptative

    Concept innovant en Europe, la gestion adaptative consiste à ajuster les prélèvements d’une espèce selon l’état de sa population et sa dynamique.

  • Un sanglier dans un champs cultivé dégâts de gibier

    Dégâts de gibier

    La faune sauvage peut constituer une nuisance pour la production agricole en mettant à mal les cultures et les récoltes. C'est notamment le cas du grand gibier, principalement sangliers, cerfs élaphes et chevreuils.