Le réseau associatif de la chasse se mobilise en faveur de la biodiversité au travers d’actions de terrain concrètes comme des restaurations de zones humides, des plantations de haies, des couverts d’intérêts faunistiques et floristiques ou encore des systèmes anti-collisions pour la faune sauvage sur le bord des routes.

Vous pouvez retrouvez l’ensemble des actions menées par les fédérations de chasseurs sur la carte ci-dessous qui présentent à la fois les projets issus du dispositif éco-contribution mais aussi tous les autres.

Valoriser et démocratiser l’outil « Sem’obord » mis au point dans le cadre du projet agrifaune pour servir d’outil dans une gestion qualitative des bordures de chemin

Dans leurs prérogatives, les fédérations départementales des chasseurs constatent à travers leurs actions de protection et d’expertise que l’érosion de la biodiversité perdure, en particulier au niveau de la strate agricole qui représente 45,9 % du territoire régional. Dans le cadre du Schéma Régionale de Cohérence Ecologique, les fédérations des chasseurs proposent de participer au renforcement et à la conservation des trames vertes et bleues en recréant des continuités écologiques reliant les réservoirs de biodiversité.
Le bord de chemin est parfois le seul élément non cultivé de la plaine agricole. Celui-ci représente donc un enjeu incontestable dans la gestion des éléments fixes du paysage. L’aménagement du bord de chemin enrichit la diversité floristique des espaces agricoles dont les parcelles cultivées sont majoritairement en monoculture. Il constitue ainsi une zone de refuges pour l’ensemble de la petite faune de plaine (insectes, oiseaux, petits mammifères, etc.), est source de nourriture essentielle en période de reproduction et favorise le déplacement de la faune et de la flore entre deux réservoirs de biodiversité.

Le projet débutera par la compilation des données bibliographiques agrifaune, hommes et territoires, des données diagnostics et cartographiques afin de définir une stratégie. L’identification des zones prioritaires engendrera la mise en place de réunions d’informations sur les zones ciblées avec les acteurs concernés. Parallèlement, un prototype Sem’obord autonome tracté par « Viking » sera élaboré. Suite à l’acquisition du prototype, il fera l’objet de tests préalables sur une zone ciblée en condition réelle afin d’expertiser la fiabilité de l’outils, ses limites et son utilisation. Une méthodologie de déploiement de l’outil et de vulgarisation du projet sera organisée notamment au travers de réunions de présentation en amont de la réalisation des travaux. Suite à l’aménagement des bords de chemin, des protocoles de suivi faunistique et floristique ainsi que l’évaluation de l’impact du projet sur la biodiversité seront entrepris. De ce diagnostic, découlera une phase de réflexion et d’analyse sur la stratégie à mener en aval.

« avec le soutien financier de l’OFB »

2 programmes pour agir au quotidien pour la biodiversité

La nature est dans l’ADN des chasseurs, ils se sont dotés de programmes collaboratifs pour agir au service de l’environnement, quantifier leurs actions, les faire connaître et profiter d’un échange d’expérience.

L’application Cyn’action biodiv, lancée en 2016, a fait les preuves de son utilité. Elle permet à tout un chacun de savoir ce qu’il se passe de positif au service de la biodiversité à côté de chez lui, par l’implication directe des chasseurs.

Le dispositif « Eco-contribution » créé par la loi chasse de juillet 2019 est une dotation obligatoire des chasseurs assortie à un soutien de l’État dans le but de financer la mise en œuvre d’actions concrètes, proposées par les Fédérations de chasseurs au service de la biodiversité. Ces projets, sélectionnés sur dossiers sont évalués en totale transparence tout au long de leur mise en œuvre.

Métropole
  • Opération J'aime la Nature Propre

    Cette opération participative de nettoyage de la nature portée par la FNC va bien au-delà d'un objectif environnemental. Ce dispositif a aussi vocation à favoriser les échanges entre usagers de la nature.

  • Hirondelles et biodiversité

    L’opération Hirondelles et biodiversité née dans le but de les recenser et de les protéger se décompose en 3 actions : recenser, aménager, sensibiliser.

  • Tableau de bord

    Les chasseurs, parce qu’ils chassent, parce qu’ils sont propriétaires terriens ou gestionnaires d’espaces et passionnés par les territoires sur lesquels ils vivent, s’investissent dans la conservation de la nature et agissent pour la biodiversité.

  • Chevreuil brocard dans un champs de fleurs

    Les actions Cyn’Actions Biodiv

    L’engagement des fédérations en faveur de la biodiversité ne faiblit pas, renforçant la place des chasseurs comme premiers écologistes de France.

  • bébé oiseau chasseur mesure mobile

    Études scientifiques des chasseurs en faveur de la faune

    La transition de la chasse de l’ère de la cueillette à l’ère moderne de la gestion des espèces, a conduit le monde cynégétique à connaître de façon scientifique les espèces gibier et le fonctionnement de leur population.

  • Éco-contribution des chasseurs

    A l’initiative de la FNC, la loi chasse du 24 juillet 2019 a créé un fonds biodiversité abondé par une éco-contribution des chasseurs et de l’État afin de financer des projets portés par les fédérations des chasseurs pour la protection de la biodiversité.

  • Un chevreuil brocard dans un champs

    Le programme Agrifaune

    Les chasseurs français se sont engagés depuis de nombreuses années vers la pratique d'une chasse durable et ont développé de nombreux partenariats avec d'autres gestionnaires de la nature comme les agriculteurs et les forestiers.

  • éducation à la nature enfant et chien de chasse

    Education à la nature

    Connaître la perdrix, savoir observer le chevreuil et prendre conscience de l’importance des haies et des mares, tels sont quelques objectifs du site Internet EKOLIEN en faveur de la protection de la nature et de la biodiversité.

  • oiseau avec son bec dans ses plumes

    Gestion adaptative

    Concept innovant en Europe, la gestion adaptative consiste à ajuster les prélèvements d’une espèce selon l’état de sa population et sa dynamique.

  • Un sanglier dans un champs cultivé dégâts de gibier

    Dégâts de gibier

    La faune sauvage peut constituer une nuisance pour la production agricole en mettant à mal les cultures et les récoltes. C'est notamment le cas du grand gibier, principalement sangliers, cerfs élaphes et chevreuils.