Quel plaisir de quitter la maison au petit matin, fusil sur l'épaule et chien en laisse, pour se rendre au RDV sur la place du village ! On serre des mains, on écoute les consignes et c'est parti, chacun prospectant le coin du territoire dont il a rêvé la nuit, où il trouvera perdreaux, lièvres, lapins, faisans...

C'est une chasse liberté !

Souvent seul ou à 2 fusils, parfois accompagné d’un petit traqueur, mais avant tout, avec le chien. Le chien complice, qui fait partie de la famille, vit dans la maison, joue avec les enfants est toujours de la fête : on chasse devant soi et derrière le chien !

On chasse devant soi mais derrière son chien

Il y a les adeptes du chien d’arrêt qui se figera devant un gibier tétanisé, permettant au chasseur de se placer, cœur battant.

D’autres lui préféreront un « leveur de gibier », broussailleur infatigable débusquant des fourrés des fourrés le lapin qui se croyait à l’abri. Qu’importe : de toutes façons, chaque chasseur est persuadé d’avoir le meilleur des chiens et cela ne se discute pas.

Rentrant à la maison, l’un s’endormira dans son fauteuil, l’autre dans son panier en remerciant Saint-Hubert de leur avoir accordé, une fois de plus, des bonheurs simples et des grandes joies.