Nous sommes, chasseurs et ruraux, à la croisée des chemins. Depuis trop longtemps, nous sommes victimes de ce qui s’apparente à une négation de nos identités rurales. Nos modes de vie sont attaquées, nos métiers sont dévalorisés, nos passions sont décriées, voire interdites !

Je dénonce cette fracture territoriale qui se creuse depuis trop longtemps. Nous sommes devenus la France des déclassés dans une ruralité dévitalisée.

Ceux qui, à Paris ou à Bruxelles, n’ont que le mot interdiction à la bouche ont une lourde responsabilité. Ils participent à la déconnexion des élites des réalités territoriales.

Ceux qui ajoutent de nouvelles normes à un millefeuille de contraintes déjà trop épais brisent les initiatives. Ils abîment notre souveraineté territoriale, pourtant vitale dans un contexte mondial de plus en plus incertain.

Je crois au « vivre ensemble ». C’est ce qui peut nous protéger de cette radicalité qui finit trop souvent par remplacer la raison.
Willy Schraen, Président de la FNC
Nous ne sommes pas la France du passé, mais la France du bon sens.

Qu’est devenue cette France des libertés et de l’innovation qui nous est enviée dans le monde entier ?

Comment une cause juste – la protection de l’environnement – peut-elle devenir, sous l’effet d’une idéologie radicale, un instrument de discrimination territoriale, économique et sociale ?

Je crois au « vivre ensemble ». C’est ce qui peut nous protéger de cette radicalité qui finit trop souvent par remplacer la raison.

Nous, chasseurs et ruraux, nous ne sommes pas la France du passé, mais la France du bon sens.

Nous ne voulons pas d’un pays sans identité rurale. Cette France, riche de ses terroirs est notre bien commun. Elle a besoin de soutiens adaptés aux spécificités locales et non de règles uniformes et hors-sol, facteur d’exclusion.

Cette France des territoires est au cœur de notre histoire commune et le fondement d’un avenir meilleur.

Édito Willy Schrane
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