Les chasseurs vivent une citoyenneté active et engagée. Si cela va sans dire, cela ira encore mieux en le disant… et en le prouvant. Nul besoin de paraphraser un célèbre personnage historique pour le savoir. A l’heure où les « fakes news » deviennent une nouvelle vérité, la chasse et sa pratique ne sont pas épargnées. Remettre l’église au milieu du village ne peut se faire sans une argumentation étayée par des chiffres indiscutables. C’est tout l’objet de cette nouvelle étude menée auprès de l’écosystème de la chasse.

Au-delà du portrait des chasseurs, cette étude évalue les retombées économiques de la chasse en France, pointe les services environnementaux rendus, les apports de la chasse aux espaces ruraux (patrimoine vivant, sociabilité, intégration, services communaux…) et plus largement son utilité collective notamment dans le suivi des populations et la régulation du grand gibier, sans omettre d’interroger les enjeux liés à la pratique. L’étude questionne ainsi les domaines d’attention de ces dernières années (la sécurité, la formation, la technicité etc.), les points de réflexion des acteurs, voire les défis pour les années à venir.

Les chasseurs se sont mobilisés massivement pour cette enquête menée par Randea (cabinet d’expertise indépendant spécialisé dans l’accompagnement des transitions de filière et la prospective territoriale) avec la contribution de Xerfi Spécific (département des études sur-mesure du groupe Xerfi, institut français de référence en études économiques sectorielles). Le taux de participation atteint des sommets moins fréquentés lorsqu’il s’agit de tester d’autres catégories de populations. Ce qui témoigne, une fois de plus, de notre engagement pour la défense de notre passion mais pas exclusivement ! Saviez-vous que les chasseurs agissent bénévolement pour « la nature, les espèces et leur suivi » plus de 8 jours par an en moyenne auxquels s’ajoutent 16 jours en faveur de la vie associative et de l’aménagement du territoire pour la pratique de la chasse, ce qui bénéficie aussi pour une part aux autres usagers ? Que ce bénévolat est transgénérationnel et collectif ?

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