Cette diminution préoccupante touche des populations de perdrix grises et rouges, des faisans, des lièvres et des lapins avec des dynamiques variables selon les territoires.

Le petit gibier de plaine est devenu dans certains territoires l’Arlésienne d’Alphonse Daudet, celle dont tout le monde parle, mais qu’on ne voit jamais. Les fédérations des chasseurs déploient aujourd’hui des moyens considérables pour maintenir cette biodiversité majeure au sein des champs et des forêts. Face à cette urgence, il faut agir pour inverser cette tendance et garantir l’avenir des territoires ruraux et la chasse du petit gibier.

Tous les leviers disponibles doivent être exploités pour favoriser réellement les habitats et la biodiversité. De nouveaux financements doivent être explorés comme, par exemple, la promotion de contrats de type « paiements pour services environnementaux » (PSE) afin de récompenser les agriculteurs qui mettent en place des pratiques favorables à la petite faune de plaine. Tels sont les éléments de la stratégie lancée au congrès de la FNC par le président Philippe Justeau, trésorier adjoint de la FNC, en charge de ce dossier.

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