
Dégâts de grand gibier : une motion au congrès de la FNC votée à 100%
A la question, soutenez-vous le non-paiement des petits dossiers pour la saison 25-26 voire la remise en cause de l’accord si la somme prévue dans le plan d’accompagnement devait être encore réduite ? La réponse a été positive à 100 %.
Les montants des indemnisations payés par les seuls chasseurs sont élevés, atteignant environ 90 millions d’euros en 2022-2023, après avoir dépassé les 100 millions d’euros en 2021-2022.
Willy Schraen a déclaré qu’« il ne manquera pas de s’appuyer sur cette motion, en toute transparence, pour convaincre ses interlocuteurs de l’impérieuse nécessité d’agir ».
En effet, dans la prolongation des accords de mars 2023 entre la FNC, les représentants du monde agricole et l’État, il est indispensable de poursuivre les réflexions en vue d’une réforme globale et durable du financement des indemnisations aux agriculteurs. Les montants des indemnisations payés par les seuls chasseurs sont élevés, atteignant environ 90 millions d’euros en 2022-2023, après avoir dépassé les 100 millions d’euros en 2021-2022. Ce qui met en danger les fédérations des chasseurs. De fait, ce système arrive en bout de course d’autant que le nombre de chasseurs diminue et qu’environ 1/3 des territoires ne sont pas chassés. La saison dernière 863 000 sangliers ont été prélevés par les chasseurs.

Dégâts de gibier et indemnisations
La faune sauvage peut constituer une nuisance pour la production agricole en mettant à mal les cultures et les récoltes. C'est notamment le cas du grand gibier, principalement sangliers, cerfs élaphes et chevreuils.

« Ne laissons pas gommer l’identité rurale de la France des territoires »
par Willy Schraen, président de la FNC